Mardi, Mars 19, 2024
   
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Aphorismes...

Hippocrate avait raison...

... si ses célèbres et nombreux aphorismes concernent essentiellement la santé, certains pourraient donner l'impression que ce vénérable père de la médecine était en avance sur son temps quant au traitement de certaines affections qui, aujourd'hui, deviennent particulièrement aigües pour avoir été occultées durant quelques décennies.

patrouille
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Premier aphorisme :

"Au début, la maladie est difficile à reconnaître, mais facile à soigner, après, elle est facile à reconnaître, mais difficile à soigner."

Or, reconnaissons que les premiers symptômes de celle-ci ne datent pas vraiment d'hier mais que, par un angélisme teinté d'électoralisme, d'idéologie et, surtout, de lâcheté, il est apparu à certains qu'il était autrement plus confortable de se contenter de casser le thermomètre et de recourir au traitement bien maîtrisé du "pas de vague", pas "d'amalgame" et pas de "stigmatisation".

Un charlatanisme poussé à son comble qui me laisse très songeur quant à un éventuel retour à des policiers délaissant leur gilet pare-balle pour en revenir aux simples képi-pélerine-bâton-blanc-sifflet-à-roulette de mon enfance.

Incivilités, insécurité, agressions, violences au quotidien, quartiers ou cités dans lesquelles forces de l'ordre, pompiers, médecins et tous les symboles de l’État ne peuvent plus mettre les pieds impunément, services hospitaliers où le sexe de la patiente impose celui du praticien, une Justice qui semble pérenniser les thèses, particulièrement laxistes, d'une certaine Françoise Dolto... Rien que des faits, pourtant têtus comme tous les faits, sur lesquels il demeure de bon ton de jeter un voile pudique, ainsi que le préconisent sereinement ceux qui n'y sont jamais confrontés.

Le 20 avril 2016, certaines étudiantes de Sciences-Po, estimant avec raison moins dangereux d'arborer un Hidjab dans les rues de Paris que d'instaurer, par œcuménisme, un Kippa Day permettant à leurs équivalents masculins d'aller se baguenauder, mais sans escorte, dans certains quartiers de nos banlieues en affichant, ouvertement, ce signe religieux. Dans l'état actuel de notre société, je les mets au défi d'avoir ce courage car je ne miserai pas sur  l'équilibre de la tolérance...

La gauche, dans ses diverses composantes, portera deux responsabilités historiques. La première, et la plus criminelle, sera celle d'avoir prôné un "Droit à la Différence" qui a tué, de fait et dans l’œuf, toute notion d'intégration. La seconde est celle d'avoir persisté à peser de tout le poids de sa "bien pensance" sur la soupape de sûreté d'une forme de cocotte minute sociétale qui, comme chacun peut l'imaginer, ne pourra pas manquer d'exploser.

Il est toujours assez étonnant de constater que lorsqu'il s'agit de protéger, non sans raison d'ailleurs, l'identité culturelle de telle ou telle peuplade à l'autre bout du monde ou, ainsi que le réalisait, quasi quotidiennement, notre regretté Jean-Pierre Pernaut en vantant les traditions et autres fêtes locales de nos régions, ceci est parfaitement louable, mais dès lors que cette démarche concerne "La France" en tant que telle, son identité, sa langue, ses us et coutumes et sa culture judéo-chrétienne, le drame n'est pas loin !

Le seul avantage que je tente de discerner face à l'avènement d'un islam politique qui, pour de banales raisons démographiques et démocratiques, semble inéluctable, est que nous bénéficierons dans un premier temps, et ainsi que le prophétisait un certain René Cousiner, ce célèbre humoriste montmartrois, de week-end "islamo-judéo-chrétiens", à savoir vendredi-samedi-dimanche... Dans un premier temps, dis-je, après, je ne garantis plus rien.

Second aphorisme :

"Si vous ne parvenez pas à guérir votre patient, n'hésitez pas à l'adresser à un Temple Guérisseur."

Nous en sommes arrivés à un telle intensité de cette "sensation d'insécurité", ainsi que l'avait qualifiée notre actuel Garde des Sots*, qu'à défaut d'avoir voulu, en son temps, la traiter et, aujourd'hui, de ne même plus pouvoir simplement envisager de le faire, tant l'affection s'est aggravée, que je redoute que certains patients, les plus gravement atteints, puissent, alors, se laisser tenter par le recours au Temple dédié à Sainte Marine.

* la faute n'en est pas une, puisque nous sommes les gardés.

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