9 juin 2024, une déroute présumée
8 juin 2024, demain...
Avec l'aimable autorisation de l'auteur |
... les élections Européennes !
Voilà qui va constituer, enfin, un sondage en vraie grandeur, en un seul tour et au niveau de l'Europe toute entière, le même jour. Il apparaît clairement, en dépit du déni qui lui est opposé par les médias "bien-pensants" que l'immigration soit au coeur des préoccupations des Français et de quelques autres de nos voisins. Je n'ai aucune illusion, dimanche soir, il n'y aura que des candidats satisfaits, comme à chaque élection mais, selon les chaînes qui retransmettront les résultats, la physionomie des journalistes confirmera l'ampleur d'une branlée plus que probable.
Depuis des années, ou plutôt des décennies, il nous est vantée une immigration qui serait une "chance pour la France". Voire, elle devient une chance ou, parfois même un fond de commerce, pour nombre d'officines de sécurité, pour les associations de défense des migrants, les avocats spécialisés dans ce filon, les médecins psychiatres, les cours d'auto-défense, les inscriptions à des clubs de tir et d'autres petites activités qui, très probablement, n'existeraient pas à ce point sans cette chance qui frappe à nos portes mais qui le fait, parfois, les poings fermés, à coups de pieds ou d'objets coupants ou contondants.
On a beau nous expliquer et nous répéter à l'envi que l'insécurité ne serait qu'une "sensation", un fantasme, que les refus d’obtempérer ne seraient que le résultat d'une jeunesse désœuvrée, que certains viols, eux, une différence culturelle qu'il faudrait faire l'effort de comprendre. Quant à l'argument sans cesse servi qu'il faut y voir le drame des familles mono-parentales alors qu'il me semble me souvenir qu'au sortir de la guerre de 14-18, qui fut un véritable carnage, nombre d'enfants eurent droit à de "mono-parents" et, pour autant, cela n'a pas induit pour autant une génération de délinquants. Personnellement, je soupçonne infiniment plus les scories des préceptes hérités de mai 1968, interdisant toute interdiction, et une certaine Françoise Dolto, prônant une tolérance absolue pour ne traumatiser aucune tête blonde ou moins blonde. Une doctrine dont la Justice et la magistrature semble porter haut le flambeau et dont elle se saisi au quotidien.
Je demeure toujours stupéfait qu'il soit louable de défendre la culture locale de telle ou telle peuplade ou, encore, de la moindre coutume traditionnelle d'une région de notre beau pays mais sitôt que vous évoquez, innocemment, notre culture, vous passez pour un fasciste, un homme d'extrême-droite, un Pétiniste rance et un nostalgique, n'hésitons pas, d'un tristement célèbre Adolphe. Il est vrai que vous prenez cette image aux yeux d'une extrême gauche qui semble cultiver la nostalgie du bon temps des procès Staliniens et qui, en défendant la liberté d'expression, l'interdit à ceux qui ne partagent pas la leur. Il faut garder en mémoire que le mot "défendre", dans notre langue encore riche, possède deux sens antithétiques "protéger" et "interdire". Ce qui nous sauve encore pour un temps du Goulag, c'est un désaccord sur son lieu d'implantation.
Quant aux délirantes théories du genre, j'ai le regret de confirmer qu'il n'existe que deux types de chromosomes sexuels, X et Y, et quoi que vous fassiez, c'est une loterie qui n'a pas de session de rattrapage. Je ne doute pas, hélas, que dans les années qui viennent, quelques savant fous parviendront à tripatouiller l'ADN humain et fabriqueront, ainsi, des individus dotés d'une sexualité à la carte.
En un mot, entre un pays en voie de tiers-mondisation, endettée jusqu'à [par] la gauche, des secteurs régaliens complètement sinistrés, un niveau d'étude et de culture générale en chute libre, une insécurité grandissante, un mode de vie qui fout le camp mais dont nous devrions nous gargariser, une expatriation vers d'autres cieux d'une matière grise qui souhaite montrer ce qu'elle sait et peut faire sans être sans cesse sous la houlette d'une bureaucratie tatillonne qui vient de confiner au ridicule en imposant une douane aux parachutistes Anglais lors de commémorations du D-Day au prétexte que la Grande-Bretagne ne fait plus partie de l'Europe, j'attends donc, je souhaite, j'espère un réveil du Peuple, au sens noble du terme, contre des élites auto-proclamées.