Mardi, Mars 19, 2024
   
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Le syndrome de Billancourt.

Le "Syndrome de Billancourt" se révèle, principalement pendant une interview, par le trouble psychologique que paraissent présenter de nombreux usagers des services publics pris en otages à l'occasion d'une grève.

Ce nouveau syndrome, spécifiquement français et très peu décrit jusqu'à présent, n'est rien d'autre que la transposition syndicale du célèbre Syndrome de Stockholm.

Rappelons, tout d'abord, ce dont il s'agit. Ce syndrome a été identifié à la suite de l'observation de l'attitude paradoxale manifestée par les otages à l'égard de leur ravisseurs, lors du cambriolage d'une banque, en 1973, dans cette même ville. Les quatre otages retenus vont être utilisés pour faire pression sur les forces de l'Ordre afin d'obtenir la libération d'un détenu qui, sitôt relâché, viendra les rejoindre.

Bref, six jours en vase-clos pour tout ce petit monde, six jours avant que les otages ne soient libérés.

Mais, contre toute logique,  ils prendront la défense de leurs ravisseurs et ne témoigneront même pas contre eux, lors du procès. Mieux encore, ces victimes iront jusqu'à leur rendre visite en prison, laissant entendre qu'elles éprouvent une certaine sympathie pour eux et que, finalement, sans y adhérer vraiment, elles comprennent les motivations de ceux qui les ont, pourtant, retenues en otages.

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