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15 janvier 2012, Gouverner, c'est prévoir !

Tous responsables... et tous coupables.

Comment peut-on, aujourd'hui, feindre d'être surpris de la perte de notre triple A alors que cela fait plus de trente cinq ans que la France vit à découvert en empruntant sur les marchés extérieurs pour financer l'ensemble de ses dépenses courantes y compris celles liées à notre "modèle social", à nos services publics, à notre pléthore d'élus et notre mille-feuilles administratif. Gouvernement après Gouvernement, tous y ont leur part de responsabilité pour avoir, avec constance et irresponsabilité, pratiqué la politique d'un "chasse-neige" qui repousse, devant lui, la masse de poudreuse qui finit par le recouvrir.

C'est ce qui vient de se produire en signant la "mort de notre État Providence" et il faut en prendre acte à commencer par ceux qui en sont les acteurs et pensent justifier de leur nombre par une efficacité dont on voit, aujourd'hui, les limites !

Il était tellement confortable, mandat après mandat, d'être élu ou réélu en achetant la paix sociale à crédit, mais, maintenant, malheur à celui qui va hériter du bébé et qui va, comme d'habitude en France, être obligé d'agir dans la hâte, le couteau sous la gorge, donc en provoquant fatalement des injustices et être payé, en retour, par une impopularité qui sera finalement, et dans ce contexte, parfaitement justifiée.

Nous allons voter dans quelques semaines alors, cette fois et dans ce contexte, offrons notre suffrage à celle, ou celui, qui aura le courage de parler "vrai", de mettre les chiffres sur la table et qui saura promettre "moins"... moins de dépenses de l’État dans son ensemble, moins d'élus, moins de fonctionnaires, moins de services publics sans concurrence, moins de dépenses inconsidérées, moins de lourdeurs et, de ce simple fait, moins de prélèvements, moins de taxes et moins d'impôts.

Ce n'est qu'à ce prix, au lieu se contenter de recourir à cette vieille lune de "faire payer les riches", aussi démagogique que fausse, que la France retrouvera le dynamisme dont elle a les moyens mais pas les possibilités, qu'elle mettra fin à une coûteuse "émigration économique", qu'elle inversera la tendance à la fuite des cerveaux et qu'elle fabriquera "des riches" au lieu de se satisfaire d'aider ses pauvres à survivre.

Nous sommes, au moins, deux à penser la même chose. Télécharger un article de François de Closets ( 128 Ko ).

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