Dimanche, Novembre 10, 2024
   
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Et le Peuple s'est exprimé...

Enfin... on lui a un peu tenu la main...

... puisque, à la veille du scrutin, et si l'on s'en réfère aux sondages, 60% des Français ne souhaitaient pas la réélection du Président Macron et, néanmoins, il a été réélu. Ceci étant posé, dès le lendemain de l'élection, ces mêmes Français seraient plus de 80% à être mécontents du verdict des urnes ! C'est tout de même assez paradoxal, non ?

urnes
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Devant ce triste résultat et comme nous ne sommes pas vraiment économes en sondages, cela me ferait bigrement plaisir que soit pratiqué celui visant à estimer le pourcentage d'électeurs ayant voté selon ses propres convictions, en son âme et conscience, c'est à dire sans avoir été quelque peu manipulé jusqu'à même la clôture du scrutin.

Inutile de revenir sur la séance d'hypnose collective pratiquée par BFMTV, durant plus d'une heure et en direct du Touquet, pendant laquelle nous étions tenu en haleine par l'acte citoyen du Président sortant qui "va voter", "qui se prépare à voter, "qui vote", "qui a voté", "qui se mêle à la foule"... Ouf, c'est fait, mais sans se voir décompté du temps de parole.

Inutile, non plus, de disserter sur ce qui aurait pourtant pu interpeler le Conseil Constitutionnel à savoir que, dès le milieu de l'après midi, les résultats "définitifs" des DOM-TOM étaient rendus publics en signant un raz-de-marée Lepeniste...

Oyez ! Oyez ! Bonnes gens, il ne vous reste plus que quelques heures pour vous précipiter dans votre bureau de vote, pour prendre le bon bulletin et faire barrage au fascisme...

C'est fait, on l'a échappé belle mais avec pour résultat brillant d'une France qui n'est plus coupée en deux, mais en trois. Droite Républicaine et Parti Socialiste ont disparu, absorbés par une sorte de "trou noir" Macronien, avec pour seules survivances deux extrêmes, une droite et une gauche.

Jamais, en cinq ans, la "technocratie" a pris un tel pouvoir sur une "bureaucratie" qui, par ailleurs et dans le même temps, n'en demandait pas tant pour justifier de son utilité, bien que l'on ne puisse pas être juge et partie. Une technocratie qui s'avère finalement n'être qu'un colosse aux pieds d'argile puisque, face à certaines décisions capitales pour le pays, elle préfère s'en référer à des cabinets de conseils étrangers dont un, en particulier, semble très lié à un certain laboratoire, lui même très lié à un certain époux d'une certaine Présidente d'une certaine Commission Européenne et cette série de Poupées Russes, qui pourrait laisser redouter quelques conflits d'intérêts, me met un peu mal à l'aise au point que j'en suis à me demander s'il y a eu "conflit"...

Il n'en demeure pas moins surprenant de relever le fait que le Plaquenil® ( l'Hydroxychloroquine chère à Eric Raoult ) fut brutalement soumise à prescription médicale, alors qu'auparavant sa délivrance était totalement libre, au seuil même de l'épidémie de Covid. On pourrait fort justement, et sans le moindre complotisme, se demander pourquoi cette décision fut prise et avec une célérité pour le moins inhabituelle dans notre pays ( arrêté du 13 janvier, paru au Journal Officiel du 15 janvier 2020 ).

Maintenons le voile pudique sur les blocages administratifs qu'ont subi l'Octofen® ( Institut Pasteur de Lille ), le vaccin franco-suisse de Valneva ( vaccin VLA2001® ) qui vient seulement d'être autorisé, les tests cliniques qui n'en finissent pas concernant, depuis bientôt deux ans, un anti-dépresseur, tout à fait banal, identifié comme positif au sein du service de psychiatrie de l'hôpital Corentin Celton ( AP-HP, Issy les Moulineaux ), l'éventuel rôle protecteur de la nicotine ou, encore, d'une Ivermectine® dont, il est vrai, la pharmacologie, dans cette optique, me laisse dubitatif. Ceci étant, pratiquer maintenant des tests cliniques, en double aveugle, sur une population déjà vaccinée ne me semble pas permettre d'en tirer des conclusions constructives.

Un baril de poudre.

Reconnaissons que les motifs de mécontentements sont particulièrement nombreux et qu'ils se sont exacerbés en cinq ans. Entre une gestion de la crise sanitaire qui fut calamiteuse, en dépit de ce qui nous a été martelé, une inflation record, un déficit budgétaire abyssal, une croissance aux abonnés absents, une diminution nette et indiscutable du pouvoir d'achat, une insécurité endémique qui est devenue tout sauf une "sensation", une immigration incontrôlée qui n'en finit pas de justifier la progression, au moins dans les idées, d'un certain Eric Z. et d'une certaine Marine L.P. qui ne doivent, eux, qu'à une diabolisation médiatique incessante de ne pas être majoritaires, des forces de l'ordre sans cesse jetées en pâture soit aux délinquants soit, ensuite, à la Justice, un secteur hospitalier totalement démuni dont le personnel exaspéré est prêt à jeter l'éponge, des effets secondaires vaccinaux qu'il commence à être difficile de cacher sous le tapis et qui finiront, tôt ou tard, par exploser à la figure de nos divers intervenants etc...

Une surenchère démagogique hallucinante de nos deux candidats "Extrêmes" qui, pour appâter le chaland, n'hésitent pas une seule seconde à promettre ce qui, dans l'état économique de notre pays, de notre concurrence internationale et des diverses contingences européennes est proprement intenable. Entre une "France Insoumise", sauf à un électorat musulman ainsi que cela a pu se constater et qui est en passe de devenir le bouchot auquel vient se coller certains membres de ce qui subsiste des divers Partis de gauche et écologistes et un "Rassemblement National" qui, pour sa part, flatte un électorat symétriquement opposé, le cocktail est détonnant.

Les jeux seront faits dans quelques semaines mais de là à ce que des années après une célèbre "Chambre Bleu Horizon" nous la voyons virer au "Rouge coucher de soleil", il n'y a qu'un pas, un pas qui sera, d'une manière ou d'une autre un grand saut dans l'inconnu et dans la violence au risque de voir celle-ci s'emparer de la rue d'autant que le pli est pris de "devoir casser pour être entendu".

Pour reprendre à mon compte certains jeu de mots d'une de mes amies, linguiste et directrice de collection littéraire, "tout ceci me laisse bien mal inaugurer" de la suite des événements puisqu'il suffira "d'une goutte d'eau pour mettre le feu aux poudres", et je redoute que ces fameuses petites gouttes incendiaires finissent par être nombreuses.

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