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6 avril 2013, Monsieur Cahuzac... merci !

 

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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Monsieur le Ministre du Budget,

C'est avec une infinie reconnaissance que les contribuables Français saluent votre action surtout en cette période où l'on jongle avec les chiffres, les taxes, les prélèvements et ces fameux 75% que l'on n'en finit pas de ne pas savoir à qui appliquer.

En effet, à l'heure où les feuilles, non d'automne mais d'impôts, pleuvent sur nos têtes avec un tour de vis qui n'est encore rien à côté de celui qui nous attend pour 2014, l'exemple est venu d'en haut.

Certes, tout n'est pas totalement positif puisque les plus à plaindre vont sans aucun doute être vos Inspecteurs des Impôts. Mettez vous, ne serait-ce qu'une seule toute petite seconde, à la place de ceux qui vont devoir, maintenant, faire leur travail avec conscience professionnelle, faire comprendre aux contribuables qu'un Euro c'est un Euro et arguer du fait que "Sed Lex, Dura Lex" alors que celui dont ils vont avoir pour mission de faire appliquer les textes avec une infinie rigueur a lui-même, et pendant des mois et des mois, été le Pape d'une Religion à laquelle il ne croyait pas.

La tâche va très probablement leur sembler particulièrement ardue d'autant que nombreux seront ceux qui feront sans doute trôner, bien en évidence, votre portrait afin de prouver à quel point vous fûtes leur muse, leur exemple voire, même, leur source d'inspiration.

Bien sur, et après tout c'est humain, j'imagine que certains vont le prétendre à postériori mais l'essentiel n'est-il pas, finalement, de voler au secours du succès ?

Chassez le naturel, il revient au galop prétend le dicton populaire et, à n'en pas douter, c'est le cas. N'est-ce pas, effectivement, le plus souvent au corps médical que l'on prête ce conseil digne de Tartuffe... « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ».

Recevez, Monsieur le Ministre, l'assurance de notre profond respect.

 

8 mars 2013, Chavez est mort !

 

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Chavez est mort !

Quelques heures plus tard, ainsi que le montre cette photo des murs de la station Assemblée Nationale, ses supporters ont laissé éclater leur tristesse et leur conception de l'orthographe.

Un autre Hugo doit faire des loopings dans sa tombe, mais il est vrai que celui-ci portait le prénom de Victor.

   

27 février 2013, Triste Journée.

 

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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Stéphane Hessel nous a quitté !

A vrai dire, si cet article figure à la rubrique "Humeurs", c'est sans très bien savoir s'il doit s'agir d'une bonne ou d'une mauvaise humeurs... En fait, c'est selon.

Si je me mets à la place des Palestiniens, elle est forcément mauvaise et ne saurait se concrétiser par autre chose qu'une journée de deuil national, par contre, si je me situe du côté du CRIF, je ne suis pas certain qu'il en soit de même.

Ceci étant, il est indéniable que nous sommes tous, entre hier et aujourd'hui, devenus orphelins et, peut-être même pire, privés d'un Guide, d'un Ayatollah de la Bonne Indignation ou de l’Étoile du Berger de l'Indignitude.

"Indignez vous" qu'il disait. Ouais, facile à dire, mais comment, maintenant, le faire sans risquer de se tromper car c'est lui, et lui seul, qui nous éclairait de sa lumière et nous indiquait la direction de la Mecque des bonnes causes en ayant, ainsi, l'absolue certitude de ne pas nous égarer vers de mauvaises.

Perdre, en quelques heures, le Pape et Stéphane, voir l'Italie tourner le dos à Mario Monti et lui préférer Beppe Grillo, que peut-il encore arriver de pire ?

Le pire pourrait être qu'en pleine errance indignatoire, nous en arrivions à nous indigner de l'action gouvernementale.

Vite, un autre Hessel !

   

9 février 2013, et après le mariage ?

 

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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Ouf... C'est fini !

Enfin, ce qui est fini, c'est le marathon des amendements... plus de 5000, une paille, 110 heures de débats qui ont coûté à la Collectivité une douce folie en terme d'indemnités parlementaires, de monopolisation des médias, de commentaires journalistiques et politiques au point de parvenir à occulter le reste des informations dont certaines, reconnaissons-le, avaient tout de même plus d'importance qu'un débat dont le résultat était peu ou prou acquis d'avance.

Quitte à ce qu'une loi soit votée, puisqu'elle allait l'être, je déplore que les opposants à celle-ci n'aient pas su pratiquer, avec grandeur et panache, une politique de la chaise vide qui aurait évité tant de temps perdu en amendements d'obstruction dignes de "belle Marquise, d'amour, vos beaux yeux etc.." et laissé dans l'Histoire l'empreinte d'une loi obtenue de manière dictatoriale faute d'opposition.

Que nous ayons vu s'affronter deux visions de la Société n'a rien d'étonnant et, au fond, ne me gêne pas, mais d'y avoir vu le prétexte d'entretenir une ligne de clivage droite-gauche au lieu de remédier aux lacunes d'un PACS incomplet dès le départ est, somme toute, un peu dommage et aurait été, cette fois, tout à fait consensuel.

Que l'emploi du mot "mariage" ait pu défriser certains, c'est très possible, que d'autres y aient vu une dérive suicidaire pour notre société et nos valeurs, admettons, mais, pour raison garder, je pense que nous avons infiniment plus à craindre de l'influence insidieuse, mais grandissante, de l'islam dans notre vie civile qu'une "union entre personnes du même sexe".

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29 janvier 2013, Coup de blues...

Je dois reconnaître, aujourd'hui, que le moral n'y est pas. Comme toujours dans ce genre de situation, les raisons sont multiples, un climat triste et gris, une morosité ambiante brillamment entretenue par des médias qui n'annoncent et ne ressassent que de mauvaises nouvelles et, sans doute aussi, le retour sur le devant de la scène du concept d'une "France au bord de la faillite". Certes, c'est loin d'être nouveau mais, à force de le dire, il se pourrait bien que cela finisse par devenir vrai, et comme d'habitude en France, on replâtre, on empile des textes et on occupe l'opinion à des sujets qui, s'ils ont une certaine importance, ne contribueront en aucun cas à assurer nos fins de mois.

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