Dimanche, Avril 28, 2024
   
Taille

Recherche

4 mai 2013, Ce n'est qu'un début...

 

anniversaire
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

... continuons le combat !

Un an déjà, et il en reste encore quatre. Mais, pour rester dans la ligne de slogans de 1968 remis au goût du jour, souvenons-nous d'un autre, tout à fait de circonstances, "soyons réalistes, demandons l'impossible !", et c'est ce qui est en train de se produire avec cet objectif couperet consistant à réduire notre déficit à moins de 3% du PIB.

Un objectif qui, tout comme l'Horizon, semble s'éloigner à mesure qu'on tente de s'en approcher. Or, si l'Europe vient de nous accorder un délai de grâce de deux ans, c'est, à la fois, le signe que les mesures actuellement mises en oeuvre n'étaient pas suffisantes pour y parvenir fin 2013 et qu'il va donc falloir aller autrement plus profondément que prévu dans des réformes structurelles qui, sans cesse, ont été repoussées au lendemain en vertu du bon vieux principe de la "patate chaude".

Une patate qui, certes, a autorisé les élections de nos Présidents successifs mais dont, maintenant, on va nous présenter la note. Une note qui, c'est évident, va être particulièrement salée ce qui, comme chacun le sait, est très mauvais pour la santé.

Une santé sociale qui dépendra de l'exercice d'équilibriste que doit réussir notre Gouvernement, pris en tenaille entre des nécessités économiques incontournables et un électorat qui attendait, ou espérait, tout autre chose et qui risque fort, maintenant, de mordre la main de celui qui prétendait le nourrir.

Pour conclure, si, en 1968, la France a pu se permettre des mouvements sociaux et des grèves qui restent gravées dans nos mémoires à l'image de celles de 1936, il faut garder présent à l'esprit que notre pays pouvait, à cette époque, se permettre un pareil luxe alors que ce n'est absolument plus le cas aujourd'hui et que le blocage de la machine, ne serait-ce que quelques semaines, pourrait avoir des conséquences extrêmement graves.

Bon anniversaire, Monsieur le Président.

 

2 mai 2013, Je triche... moi non plus !

je-triche-moi-non-plus
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Jérôme Cahuzac, avant hier... Mur des Cons, hier... Claude Guéant, aujourd'hui... et tant d'autres affaires à venir !

Devant un tel florilège, j'en arriverais, presque, à me demander si l'ensemble de notre classe politique, de droite comme de gauche, en se contentant de régler des comptes afin de se salir réciproquement à l'approche de futures élections, ne finirait pas par oublier que la France, en général, et les Français, en particulier, rencontrent quelques petites difficultés dans leur vie quotidienne et que l'indécence des sommes que nos élus, présents ou passés, se jettent à la figure, comme des tartes à la crème, ne pourrait pas, un jour, leur donner prétexte à descendre dans la rue...

Si, aujourd'hui, faire de la "politique" se réduit à accuser l'adversaire d'avoir mis, avant ou plus profondément que soi-même, la main dans le pot de confiture, plutôt que de tout faire pour que ce pot reste indemne aux yeux de ceux qui l'ont rempli, c'est à dire les contribuables, alors, en nous rappelant quelques malheureuses affaires que la Monarchie nous a laissées en héritage, nous sommes mûrs pour une nouvelle Révolution plus encore qu'une nouvelle Constitution.

Si, là, maintenant, j'affirme avoir une vidéo montrant la Reine Elisabeth participant à une partouze et détournant des fonds... même avec beaucoup de persuasion, personne ne me croira alors que, concernant nos nombreux élus, j'irais dans le sens de l'inconscient collectif Français, d'un sempiternel "tous pourris" et d'un définitif "il n'y a pas de fumée sans feu".

En Justice, le doute bénéficie à l'accusé, alors que, dans le domaine de la Politique, le moindre doute condamne d'office et, de ce fait, ne saurait exister aux yeux du Peuple.

Il en va de la survie de notre démocratie car, actuellement, aucun de nos Partis institutionnels, de l'extrême gauche à l'extrême droite, ne semble profiter d'une désaffection relativement justifiée. Le risque, aujourd'hui, est celui de l'apparition soudaine d'un homme "providentiel", tout autant que parut l'être, à l'époque, un certain Adolphe.

   

6 avril 2013, Monsieur Cahuzac... merci !

 

controle-fiscal
 
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Monsieur le Ministre du Budget,

C'est avec une infinie reconnaissance que les contribuables Français saluent votre action surtout en cette période où l'on jongle avec les chiffres, les taxes, les prélèvements et ces fameux 75% que l'on n'en finit pas de ne pas savoir à qui appliquer.

En effet, à l'heure où les feuilles, non d'automne mais d'impôts, pleuvent sur nos têtes avec un tour de vis qui n'est encore rien à côté de celui qui nous attend pour 2014, l'exemple est venu d'en haut.

Certes, tout n'est pas totalement positif puisque les plus à plaindre vont sans aucun doute être vos Inspecteurs des Impôts. Mettez vous, ne serait-ce qu'une seule toute petite seconde, à la place de ceux qui vont devoir, maintenant, faire leur travail avec conscience professionnelle, faire comprendre aux contribuables qu'un Euro c'est un Euro et arguer du fait que "Sed Lex, Dura Lex" alors que celui dont ils vont avoir pour mission de faire appliquer les textes avec une infinie rigueur a lui-même, et pendant des mois et des mois, été le Pape d'une Religion à laquelle il ne croyait pas.

La tâche va très probablement leur sembler particulièrement ardue d'autant que nombreux seront ceux qui feront sans doute trôner, bien en évidence, votre portrait afin de prouver à quel point vous fûtes leur muse, leur exemple voire, même, leur source d'inspiration.

Bien sur, et après tout c'est humain, j'imagine que certains vont le prétendre à postériori mais l'essentiel n'est-il pas, finalement, de voler au secours du succès ?

Chassez le naturel, il revient au galop prétend le dicton populaire et, à n'en pas douter, c'est le cas. N'est-ce pas, effectivement, le plus souvent au corps médical que l'on prête ce conseil digne de Tartuffe... « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ».

Recevez, Monsieur le Ministre, l'assurance de notre profond respect.

   

8 mars 2013, Chavez est mort !

 

mort-chavez 

Chavez est mort !

Quelques heures plus tard, ainsi que le montre cette photo des murs de la station Assemblée Nationale, ses supporters ont laissé éclater leur tristesse et leur conception de l'orthographe.

Un autre Hugo doit faire des loopings dans sa tombe, mais il est vrai que celui-ci portait le prénom de Victor.

   

27 février 2013, Triste Journée.

 

hessel 
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Stéphane Hessel nous a quitté !

A vrai dire, si cet article figure à la rubrique "Humeurs", c'est sans très bien savoir s'il doit s'agir d'une bonne ou d'une mauvaise humeurs... En fait, c'est selon.

Si je me mets à la place des Palestiniens, elle est forcément mauvaise et ne saurait se concrétiser par autre chose qu'une journée de deuil national, par contre, si je me situe du côté du CRIF, je ne suis pas certain qu'il en soit de même.

Ceci étant, il est indéniable que nous sommes tous, entre hier et aujourd'hui, devenus orphelins et, peut-être même pire, privés d'un Guide, d'un Ayatollah de la Bonne Indignation ou de l’Étoile du Berger de l'Indignitude.

"Indignez vous" qu'il disait. Ouais, facile à dire, mais comment, maintenant, le faire sans risquer de se tromper car c'est lui, et lui seul, qui nous éclairait de sa lumière et nous indiquait la direction de la Mecque des bonnes causes en ayant, ainsi, l'absolue certitude de ne pas nous égarer vers de mauvaises.

Perdre, en quelques heures, le Pape et Stéphane, voir l'Italie tourner le dos à Mario Monti et lui préférer Beppe Grillo, que peut-il encore arriver de pire ?

Le pire pourrait être qu'en pleine errance indignatoire, nous en arrivions à nous indigner de l'action gouvernementale.

Vite, un autre Hessel !

   

Page 16 sur 47

Connexion