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10 février 2014, Jour de tristesse.

 

Que mes fidèles lecteurs me pardonnent d'avoir semblé manquer d'inspiration depuis quelques semaines alors que les événements, reconnaissons-le, apportent chaque jour son lot de grain à moudre mais, un peu plus de six mois après mon père, ma mère nous a quitté samedi 8 février, dans l'après-midi. Même si c'était prévisible du fait d'une maladie de Parkinson en phase terminale, les dernières semaines furent difficiles tant pour elle que pour le reste de la famille. Ce départ lui assure la paix et la fin de ses souffrances et me permettra de retrouver toute ma verve pour analyser une situation politique dont la nouvelle orientation ne manque pas de sel.

 

10 janvier 2014, Le culte de l'exception.

 

bercy

Je conserve un très agréable souvenir de quelques déjeuners à Bercy, du temps de l'ancienne équipe, en tête à tête avec une fort jolie jeune femme et qui l'avait, la tête, aussi pleine qu'harmonieusement dessinée...

Une fois passée la courte, mais réelle, période d'intimidation inhérente aux lieux, après avoir cessé de ressembler au célèbre Loup des dessins animés de Tex Avery et, enfin, tourné le dos à cette faculté qu'ont les hommes de perdre tous leurs moyens devant la beauté féminine...

A ce moment là, seulement, je me suis senti en mesure de livrer, en vrac, quelques unes de mes réflexions dont celle, en particulier, qui demeure l'un de nos maux chroniques et que je livre à mes fidèles lecteurs.

"... Je ne sais pas si la France possède une authentique exception culturelle mais, dans le domaine de la fiscalité, elle a indiscutablement le Culte de l'exception. Vous n'avez pas deux régimes identiques !

Année après année, vous, la classe politique au sens large du terme, vous avez laissé se construire un empilement de couches, un véritable patchwork né des replâtrages successifs effectués à la hâte au point que la fiscalité française est devenue, aujourd'hui, un véritable réseau neuronal.

Vous touchez à un bout... vous ne savez même plus jusqu'où ça va aller. Pour prendre un exemple récent [à l'époque, ndlr], le RSA qui était, pourtant, une bonne idée finissait par avoir un impact sur la redevance télé ! Bel effet collatéral ! Il faut tout remettre à plat, tout, et c'est une évidence, mais quel gouvernement en aura le courage ? ... "

La question, parmi quelques autres d'ailleurs, reste entière...

   

8 janvier 2014, la véritable quenelle !

Avant tout, gardez présent à l'esprit que, si le "beurre noir" convient idéalement à l'aile de raie, le voir accompagner la moindre quenelle est, au moins, une faute de goût mais, pire, un délit gastronomique...

Refusez toutes les imitations ! En effet, depuis quelques semaines, nos célèbres quenelles se voient mises à toutes les sauces au point que certaines de celles-ci vont très probablement, bientôt, nécessiter une autorisation préfectorale pour pouvoir être servies à table. Je me suis, d'ailleurs, laissé dire que des formulaires adaptés étaient en cours d'élaboration mais qu'un simple désaccord interministériel sur le nombre de feuillets auto-copiant en retardait la mise à disposition.

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30 décembre 2013, Nouvelle pénalisation ?

 

dieudonne
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Manuel Valls, le Ministère de l'Intérieur, a annoncé vendredi 27 décembre qu'il était en train d'étudier toutes les voies juridiques lui permettant d'interdire les réunions publiques de Dieudonné qui, selon lui, n'appartiendraient plus à la dimension créative et/ou humoristique tout en souhaitant, à travers cette démarche, "casser" la "mécanique de haine de Dieudonné et en finir avec l'impunité et la complaisance" dont l'humoriste controversé aurait bénéficié jusqu'à présent.

A défaut de pouvoir, purement et simplement, interdire les représentations, il est envisagé de donner instruction aux préfets, lors de chaque spectacle, d'apprécier le risque de trouble et s'il est justifié d'en interdire la représentation.

Une telle solution, si elle possède l'avantage de reporter sur les préfets la responsabilité d'interdire, ou non, tel ou tel spectacle, est difficile à mettre en œuvre et présente de nombreux inconvénients.

En effet, l'autorisation d'un même spectacle, en un lieu, et son interdiction en un autre constituerait la porte ouverte à toutes les polémiques et, surtout, à une "victimisation" quasi "publicitaire" d'un personnage qui, par ailleurs, ne fait pas dans la dentelle.

Il suffit, pour s'en convaincre, de revenir sur quelques uns de ses grands moments d'humour proférés sur la scène du théâtre de la Main d'Or...

« Tu vois, lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise » ... ou encore ... « Quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage », et, bien sûr, ses fans de rire à un humour qui ne peut être que du second degré....

Devant tant de difficultés qui mettent en balance la "liberté d'expression" et l'incitation à la "haine raciale", je me demande, tout compte fait, si la solution la plus simple ne consisterait pas, dans le même esprit que ce qui vient d'être fait pour les clients des prostitués, à instaurer une "pénalisation" des spectateurs de Dieudonné !

Le fil à couper le beurre... Pas d'interdiction délicate du moindre spectacle, abrogation du délit de "racolage" par voie d'affiches et, surtout, plus simple à appliquer puisqu'il suffirait de majorer directement le prix du billet des 1500€ de la contravention. Le spectateur qui, par malheur, n'aurait pas tout compris et aurait besoin d'une session de rattrapage, bénéficiant alors d'un prix abonné, verrait le prix de son billet majoré de 3.750€, tout comme les acheteurs récidivistes d'actes sexuels. De la même manière et dans la même logique, un « stage de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes racistes » pourrait être prévu.

Une solution citoyenne que je livre, clé en main, à notre Ministre de l'Intérieur.

   

28 décembre 2013, la scoumoune !

 

echecs

Journaux du 28 décembre 2013...

Le Figaro fait sa une avec le grand titre "Comment le piège du chômage s'est refermé sur Hollande", tandis que, de son côté, le Monde Week-end se contente d'un laconique et plus anonyme "En Centrafrique, Bangui s'enfonce dans la violence".

Autant le premier vise nommément François Hollande autant le second, lui, glisse, pudiquement, sur le fiasco prévisible d'une intervention initiée par ce même François et qui, pourtant, devait apporter le calme, la concorde et la fraternité entre des belligérants dont la principale occupation semblait consister à s'étriper joyeusement les uns les autres au nom de pratiques religieuses qui, toutes, prêchent l'amour du prochain.

Il est vrai qu'il n'est précisé nulle part s'il doit être aimé de son vivant ou... mort.

Une intervention Africaine à laquelle nous tentons de rallier quelques autres nations, mais sans grand succès pour le moment. Bref, une manœuvre de diversion qui tourne vinaigre sur place, tout en ne parvenant pas, et pour cause, à faire oublier les quelques nombreux autres "flops" gouvernementaux, économiques et sociaux puisqu'elle semble même risquer d'en constituer un de plus.

Face aux échecs successifs de notre gouvernement et bien que je fasse de gros efforts, croyez-le bien, je ne peux m'empêcher de songer à cette vieille "Piste aux étoiles" télévisuelle dont l'un des numéros mettait en scène un prestidigitateur, tout de noir habillé, qui, imperturbablement, le masque figé et dans le plus grand sérieux, ratait tous ses tours, les uns après les autres !

   

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