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6 septembre 2010, ça y est, c'est la rentrée.

Il a menti ! Éric à menti !

A l'image des États Unis, la France a, enfin et aussi, son affaire Clinton-Monika Levinski grâce à Éric Woerth et Liliane Bettencourt. Ceci étant, je crains fort que le motif du mensonge ait été autrement plus agréable pour le premier que pour ce dernier mais, que voulez-vous, chacun se bat pour ce qu'il n'a pas. En ce qui nous concerne, nous, c'est l'argent.

On ne change pas une équipe qui perd.

Donc, dès le 7 septembre, le "secteur public" va être en grève. Enseignants, cheminots, conducteurs de métro, conducteurs de bus, personnel hospitalier, contrôleurs aériens bref, en gros, tous ceux dont les systèmes de retraites sont tellement déséquilibrés et déficitaires que les fins de mois sont assurées par l'État, donc, et pour être plus précis, par les contribuables, contribuables dont, eux-mêmes, font partie. La fameuse théorie économique du chien qui se mord la queue. A propos, d'ailleurs, des contrôleurs aériens, il est bon de savoir que, s'ils sont totalement solidaires de ceux qui ne veulent pas que l'on touche à l'âge de la retraite, eux-mêmes et dans le même temps, font des pieds et des mains, y compris par la voie juridique, pour travailler entre deux et cinq ans de plus. La solidarité a des raisons que la raison ignore.

La Course du Rom est lancée.

Course transeuropéenne qu'il ne faut surtout pas confondre avec l'autre, celle dont le départ ne sera donné que le 31 octobre, celle qui ne voit s'aligner que des concurrents volontaires et celle qui, de plus, est une course transatlantique. Ceci étant, grâce aux amalgames faits entre "gens du voyage" et "Roms", droit d'asile et liberté de circulation au sein de l'Union Européenne, situation régulière ou non, l'actuelle bénéficie d'une couverture médiatique qui va faire pâlir d'envie les sponsors de la seconde.
 

3 août 2010.

Problèmes d'intégration ? La télévision donne la solution.

Le discours de Grenoble est à peine refroidi que le 3 août, et à 22 h 30, la première chaîne, enfin, nous donne la clé.

Pour s'intégrer à une population, il apparaîtrait qu'il suffise, tout bêtement, de respecter ses traditions et de tenter de les adopter.

Pierre Dac aurait, très probablement, ajouté "et réciproquement".

Comment a-t-on pu ne pas y penser plus tôt ? On pourrait presque en arriver à se demander pourquoi nos intellectuels ne nous l'ont jamais dit ! Peut-être, après tout, parce que c'était trop simple. Cinquante ans, on a perdu cinquante ans pour ne pas avoir su inventer le fil à couper le beurre.
   

31 juillet 2010.

Weekend du 31 juillet - 1er Août. Deux grandes nouvelles.

La première, et non des moindres, l'anti-constitutionnalité enfin reconnue de notre concept de garde à vue à "la Française".

Je l'évoquais déjà dans ce site sous l'intitulé "Finis ta soupe, ou tu vas en garde à vue" et il faut bien reconnaître que c'était particulièrement nécessaire. Voir La Patrie des Droits de l'Homme régulièrement épinglée par "Amnesty International"... ça faisait un peu désordre. Il est tout de même paradoxal qu'il ait fallu attendre un Président de Droite pour obtenir une modification de la Constitution ( Art. 61-1 de la Constitution, et article 46-I de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008, tout en rappelant que Sarko, élu en 2007, en serait donc l'instigateur ) permettant une refonte de ce qui pouvait facilement passer pour une "Lettre de Cachet" moderne et une mise à la "Question" qui, bien souvent, déclenchait des aveux "spontanés" suivis de rétractations pas fondamentalement injustifiées.

Nous devenons un pays moderne et, dans la foulée, ça va régler, grâce à l'omniprésence d'un avocat, ce qui n'a jamais été suivi d'effet, à savoir l'enregistrement vidéo des interrogatoires. Protocole appliqué dans la plupart des pays voisins et qui, en plus, protège autant le suspect que les policiers eux-mêmes. Alors, pourquoi ce refus ? Allez donc savoir !

La seconde, le discours Présidentiel de Grenoble, en réponse à quelques "nuits d'Intifada locale".

Qu'il est donc mal vu, en France, d'oser appeler un chat, un chat, surtout si cela heurte la sensibilité de nos censeurs professionnels, toujours prompts à souhaiter faire tendre la joue gauche à ceux qui ont, déjà, pris un bon coup sur celle de droite.

Lire la suite : 31 juillet 2010.

   

18 juillet 2010.

Les contribuables Français remercient chaleureusement Ingrid Bétencourt !

Un grand, un immense merci, en effet, pour avoir refusé l'indemnisation que la France, elle et avec largesse, lui proposait.

Ouf ! On a eu chaud, surtout en cette période d'austérité et de rigueur où il semble que l'État soit toujours aussi généreux avec l'argent de ceux auxquels il est demandé des efforts. Français, privez-vous afin que nous puissions continuer à dilapider votre argent !
   

16 juillet 2010.

Ça y est, le mot est lâché et réconciliera tout le monde ... "Austérigueur".

Nous avons vraiment, pour reprendre une phrase célèbre de Chirac, le don de "sodomiser les hyménoptères". Depuis combien de semaines sommes nous en train de tourner autour du pot de deux [quasi] synonymes, à savoir "austérité" et "rigueur" ? Ce qui semble bon pour rassurer les investisseurs étrangers, ceux dont nous avons tout de même le plus grand besoin, est un mot qui, lui, est banni chez nous, à savoir le mot rigueur. Qui pourrait être contre une gestion rigoureuse des fonds publics, fonds qui ne sont rien d'autre que ceux de nos prélèvements obligatoires ?

S'il y en a un, un seul, qu'il lève le doigt. J'aimerais l'allonger sur un divan et l'entendre raconter ses souvenirs d'enfance, son complexe d'œdipe, ses rapports avec sa mère, le moment où il a voulu tuer son père, bref, le moment où il a commencé à rouler sur la jante et à avoir besoin d'une cellule de soutien psychologique à la seule réception de sa feuille d'impôt, tout en estimant que l'État n'en fait pas assez.

Pas assez pour lui, bien sûr, et tellement trop pour tous les autres ...
   

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