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24 novembre 2010, La Solitude.

"La Solitude", grande Cause Nationale 2011.

Tout, sur la planète, va on ne peut mieux. Une épidémie de choléra frappe Haïti, on dénombre plusieurs centaines de morts en Asie à l'occasion d'une fête populaire, l'Irlande est au bord de la faillite et risque d'entraîner avec elle le reste de l'Europe, les deux Corées dialoguent à coups de canon, l'Iran continue à enrichir de l'uranium, les Chrétiens Coptes d'Égypte manifestent afin de pouvoir ériger une église, le Portugal connait la plus grande grève de son histoire, en France, les gamins solutionnent leurs différends de marketing à coups de rafales de Kalachnikov, les grèves ont coûté une fortune à la Collectivité mais, puisque "tout va très bien, Madame la Marquise...", une nouvelle grande Cause Nationale vient de voir le jour après quelques autres comme celle de l'autisme, des accidents domestiques ou, encore, de l'éducation sans oublier, bien sûr, les multiples journées dédiées : sans voiture, sans tabac, du Patrimoine, de la Solidarité, du voisinage, de la Culture, de la gentillesse, de la Femme, de la Jupe, des jardins, de l'Europe, etc..

... Françaises, Français, réclamons la "Journée Nationale sans Conneries" !

Dans ce florilège et au regard du reste de nos problèmes, il me semble, brutalement, qu'elle nous fait cruellement défaut, aussi ne voyez pas, dans ce pluriel, une faute d'orthographe mais ce qu'on appelle, en littérature, un pluriel de contexte. Ceci étant, il faut que nous ayons le temps de nous y accoutumer aussi, en guise de première étape, je propose qu'elle ne se déroule que tous les quatre ans.

Le 29 février me paraît donc la seule date envisageable. Après, si tout va bien, on avisera.

 

24 octobre 2010, triste dimanche pour le PS.

Deux morts en un seul jour. Le premier, Georges Frêche, à la suite d'un arrêt cardiaque, le second, François Hollande, en osant proposer, sur BFM, une réforme de la fiscalité dont aucun homme de droite, même le plus imprégné d'une vision libérale des prélèvements, n'aurait pas une seule seconde osé rêver et encore moins susurrer, de peur que l'on puisse lire sur ses lèvres. Allons, allons, mort, peut-être pas, mais radié du Parti Socialiste, très probablement.

C'est une des propositions que j'allais formuler sur ce site, donc les grands esprits se rencontrent. Ceci étant, il en faut du courage pour être, à la fois, socialiste et présidentiable tout en défendant l'idée d'instaurer une "flat tax" à la française. Rien moins qu'une véritable révolution consistant à faire payer l'impôt à tout le monde, au même taux pour tout le monde et sur tous les types de revenus, dont les revenus du capital, bien sûr, mais aussi ceux de substitution, c'est à dire les diverses aides, indemnités et allocations...

Nicolas Sarkozy aurait fait la même proposition, c'était l'émeute alors que là, venant d'un socialiste "pragmatique", cela ne peut aller que dans le sens du Peuple aussi, à l'occasion du remaniement à venir, nommons-le Ministre des Finances.

   

15 octobre 2010 ... mai 1968 bis.

A quand l'occupation de la Sorbonne ?

"Les guerres sont déclarées par des gens qui se connaissent et font tuer des gens qui ne se connaissent pas."Comme il est facile de manipuler des gamins et d'en faire de la "chair à manifs" pour renforcer les effectifs d'adultes qui, prudemment, préfèrent en envoyer d'autres au front afin que cela ne leur coûte pas, à eux, une journée de salaire.

Nous avons le choix entre faire faillite à cause des déficits de nos comptes sociaux financés par l'emprunt  ou, si ce délire continue, faire faillite à cause du blocage irresponsable de l'économie en signe de refus à toute remise en question de ce qui entretient ces déficits.

Il est pour le moins étrange de constater que, si tout le monde, avec un peu plus qu'un pois chiche dans le crâne, s'accorde, à quelques modalités près, sur l'absolue nécessité de réformer le mode de financement de notre système de retraite, certains jouent, comme à leur habitude, aux pompiers pyromanes en jetant de l'huile sur un feu facile à allumer mais qui pourrait être extrêmement difficile à éteindre. Il est vrai qu'en France, chez bien des leaders politiques, la "Révolution" est un fantasme et reste, essentiellement, une fin en soi.

Quant à l'éternel rêve de réitérer, chaque année, mai 1968, il serait bon de se souvenir qu'à cette époque, c'était, en gros le plein emploi, qu'il n'y avait eu aucun des chocs pétroliers que nous avons connus depuis, que nous n'étions pas, à ce point, dans une économie mondialisée, bref, en un mot, que la Société Française et son économie pouvait se permettre cette révolution de riches, aujourd'hui, messieurs, ne jouez pas aux cons ! Nous n'en avons pas les moyens, quoi qu'en disent ceux qui rêvent de refaire le meeting du stade Charlety...

Espérons qu'il n'y aura pas d'incidents entre casseurs et jeunes manifestants. Tout le monde le redoute, mais j'en connais qui croiseraient volontiers les doigts pour que cela se produise dans le seul but de pouvoir en reporter la responsabilité sur les Forces de l'Ordre et sur le Gouvernement. Le bon vieux principe du syndrome de Münchausen appliqué à la politique.

   

13 octobre 2010, Coupe du Monde, suite.

Cette fois, l'équipe de France de Foot compte plus de 3 millions de joueurs ! Pourvu qu'on ne se fasse pas reléguer en division II par les agences de notation.

La SNCF, la RATP, ErDF et GrDF, c'st à dire l'ex EDF-GDF, les Postes, les Chaînes publiques de télévision et de radio, les enseignants, le personnel hospitalier, les dockers, les contrôleurs aériens, les ouvriers du livre etc.., bref, en gros, tout ce que la France compte de services publics, de monopoles syndicaux, de régimes spéciaux, de personnel protégé était en grève ou dans la rue.

Entre le culte de la période 1936-1938 et le préambule de la Constitution de 1946, d'un côté, et la voie libérale imposée, ipso facto, par l'Europe, de l'autre, la France continue à faire un grand-écart douloureux. Pérennisant des monopoles d'embauches syndicaux remontant à la libération, des services publics pléthoriques auxquels les Français seraient attachés, sauf les jours de grève et s'ils vérifiaient ce qu'ils leur coûtent, et des régimes spéciaux qui ne sont rien d'autres que des privilèges justifiant d'une nouvelle nuit du 4 août, le frein reste mis à toute tentative de modernisation de l'État.

Ne parlons pas trop des étudiants et lycéens, confondant école buissonnière et manifestation, cessant le travail, alors qu'ils ne l'ont même pas encore commencé, dévalorisant l'action militante en ne risquant, finalement, que la perte d'une journée d'argent de poche et postulant à un glorieux BAC+5, c'est à dire le BAC et cinq ans de chômage. Souvenons-nous qu'en 68, les syndicats les considéraient comme de la "graine de patrons"... Comme les temps changent !

   

11 octobre 2010, titre d'un quotidien.

"Voies sur berges".
Rachida Dati consulte les Parisiens.

Pendant quelques instants, j'ai espéré qu'il s'agissait d'une contrepèterie, mais non, ce n'était qu'une simple information. Dommage !

   

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