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23 juin 2010.

Coupe du monde de football. France... finale ? Non ! France, point final !

Ce qui s'est passé est proprement hallucinant. Toute la journée, j'ai entendu des Français, c'est à dire ceux qui étaient censés soutenir l'équipe de France et souhaiter sa victoire, se réjouir à chaque but marqué par l'adversaire contre l'équipe nationale, j'en ai même entendu certains être mécontents de nous voir marquer un point !

Parvenir à se faire détester par ses propres supporters mérite le Panthéon de la sottise. Le drame, dans tout ça, c'est que l'on ne va pas savoir de quoi parler entre maintenant et le départ du tour de France... Heureusement qu'il va y avoir le lavage de linge sale en famille, ça va meubler les conversations et permettre de renouveler les sponsors puisque, maintenant, nous allons voir se bousculer les fabricants de lessive, de détergents et de produits adoucissant.

Comme je ne peux supposer une seule seconde que les syndicats qui appellent à la grève demain, le 24 juin, soient assez irresponsables pour s'élever contre une réforme en tous points nécessaire, j'en ai conclu que c'était simplement parce que Domenech, sans emploi dorénavant, venait d'être nommé Coach des affaires sociales.
 

22 juin 2010.

Coupe du monde de Grève : France 1 - Reste du Monde 0.

S'il est un domaine dans lequel nous sommes véritablement imbattables, c'est bien celui-là et nous venons de le prouver, s'il en était besoin, à la terre entière.

Il est grand temps que cette mascarade se termine. Nous ne frisons même plus le ridicule, nous sommes devenus la risée du monde entier. En réponse à ces enfants gâtés qui ont simplement refusé de manger des épinards, l'importance qui leur a été donnée est complètement indécente. L'intervention même du Président me paraît totalement injustifiée car elle donnait de l'importance à un simple caprice de Diva(s), à moins qu'il n'ait supposé qu'il s'agisse de lui lorsqu'il a été question de "virer Nicolas" !

Ceci étant, nos chères vedettes vont jouer dans quelques heures à peine. On va donc enfin savoir s'ils sont tout simplement mauvais ou si, maintenant, ils vont jouer comme des dieux, après avoir délibérément fait chuter leur cote en se conduisant comme des "branquignols", pour rafler la mise grâce aux bookmakers chez qui ils se sont joués gagnants.

Au point où l'on en est, allez donc savoir.
   

18 juin 2010.

Mexique 2 - France 0

" ... j’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conséquences en me retirant de la vie sportive après la fin de la coupe du monde ... "

Au-delà de cette déclaration qui n'engagerait que celui qui aurait le courage de la prononcer, il me paraît nécessaire de préciser un certain nombre de points, au delà du fait que tout le long du match, j'ai eu envie de demander "s'il y avait un joueur de foot dans la salle" mais aussi, quel pouvait bien être le nombre de joueurs de l'équipe Mexicaine. A leur façon d'occuper le terrain, sans cesse présents où et quand il le fallait, c'est pas possible, ils devaient être 22, ou peut-être même plus, alors que, du côté des Français, à leur façon de jouer "solo", le mieux aurait été de confier un ballon à chaque joueur...

L'équipe de France n'a pas été mauvaise, non, elle a été à l'image de la France et pour les mêmes raisons, c'est à dire mauvaise à force de se croire bonne et, de fait, incapable de se remettre en question puisque, par définition, ce n'est pas nécessaire. S'il est impératif de repousser l'âge légal de la retraite pour tout le monde, il me semble tout aussi urgent de l'avancer, et de beaucoup, pour les joueurs de l'équipe de France. En cette période d'anti-Sarkozysme récurrent, j'ai bien regardé sur la pelouse et dans les tribunes, il n'était pas là, donc l'échec ne lui est pas imputable. Voilà, au moins, une action qui ne pourra pas lui être reprochée. Et, pour finir, quant aux ventes d'écrans plats, remboursés en cas de victoire de la France, j'en suis tout de même à suspecter une forme de délit d'initié... Sachons, néanmoins, prendre leur défense, cette déculottée n'était rien d'autre qu'une tentative de faire de l'ombre au calendrier dénudé des rugbymen Français, bref, ne parlons plus de l'équipe des "Bleus", mais plutôt de celle des "Hématomes".
   

Bâbord, tribord et... timor.

Bâbord, pour gauche, Tribord, pour droite et Timor, pour timoré !

Cet article figure à la rubrique humeurs, mais, là et en cette occasion, il s'agit surtout de mauvaise humeur. Il y a quelques jours j'ai fêté mon anniversaire, ça, vous vous en fichez, mais je me suis rendu compte que, depuis le temps que j'ai le droit de voter et d'exprimer une opinion, cela fait plus de quarante ans que j'entends les mêmes discours politiques, et ça en devient déprimant. Quarante ans que l'on nous propose les mêmes recettes et les mêmes ficelles, alors que l'on a eu sous les yeux tant les réussites que les échecs de doctrines que certains veulent encore nous vendre.

Nous sommes face à une crise majeure, une crise qui risque fort de reléguer celle de 1929 au rang de simple trou d'air, car celle-ci concerne autant l'économie mondiale que notre économie européenne et sa monnaie, et nous entendons les diverses forces politiques, dites responsables, s'opposer sur du marketing électoral en vue de 2012. Nous les entendons être pour, ou contre, des primaires au sein de leur parti, tous souhaitent l'union, mais sous leur bannière, ce qui nous mène à autant de partis qu'il y a de candidats potentiels. Chacun tente de se trouver un petit bout d'opinion laissé vacant, au lieu de s'en faire rejoindre au nom d'un charismatique ... "qui m'aime me suive".

Comment peut-on tenter d'hypnotiser à ce point la population avec un nouvel opium du peuple, la coupe de football de 2016, comment et par quel décalage avec nos problèmes quotidiens peut-on voir une Ministre entamer une danse de sioux à la seule annonce du choix du pays qui allait héberger cet opium. Que ceux qui vont perdre leur emploi entre temps se rassurent, ils vont, certes, devoir se serrer la ceinture pendant six ans, mais, après, tout leur sourira et, rappelons que ne pas manger à sa faim est bon pour la santé. La France va être en pleine forme... dans six ans.

Il est vrai qu'à observer ce que les informations télévisées semblent tenir pour prioritaire, il y a fort à parier que, si on est en guerre un dimanche, on le saura après les résultats sportifs. Pourvu que la France gagne la coupe du monde, nous reporterons de quelques mois le risque d'une Révolution.

Pourquoi "timor" ? Car, pas un seul de nos hommes politique n'a le courage de taper du poing sur la table, de dire "ça suffit", en tous cas avant que la population ne le fasse, pas un n'a le courage de dire, chiffres à l'appui, ce qui ne va pas et ce qu'il faut impérativement corriger, et très vite, pas un n'a le courage de proposer une union sacrée des divers courants, au moins le temps de s'accorder sur les remèdes, dans notre intérêt à tous. Bien sûr, ce serait pointer du doigt les erreurs des gouvernants précédents et cela ne se fait pas. Quel dommage, alors que, si n'importe qui peut s'assoir sur une fourmilière, seul l'imbécile recommence.

Tout le monde se souvient du sketch d'anthologie de Pierre Dac et Francis Blanche avec son fameux "...il peut le dire...", or nous apprenons, aujourd'hui, que quelques ministres "...seraient prêts..." à réduire leur salaire. Alors, s'ils sont prêts, qu'ils le fassent et servent d'exemples !

Quant à Brice Hortefeux et à sa condamnation, que le Socialiste qui avait souhaité quelques "blancos" de plus dans le décor ne lui jette pas la première pierre et, bien plus grave, la plainte du MRAP ne va avoir qu'une seule conséquence, celle d'apporter de l'eau au moulin des listes Frontistes et je ne suis pas certain que ce soit, à la fois, très adroit et le but recherché.

Messieurs, à l'avenir, ne plaisantez que sur des "individus de type Caucasien", c'est sans risque.
   

Il me coupe mes effets.

"M. Sarkozy veut inscrire la réduction des déficits dans la Constitution."

Titre du journal Le Monde, daté du vendredi 21 mai 2010.

A chaque fois que j'ai une idée qui me semble géniale et toute simple pour sortir la France de son marasme récurrent, et que je m'apprête à la mettre en forme à la rubrique "Proposition", notre Président a la même avec quelques heures d'avance. C'en est désespérant.

Après après avoir transformé la loi "contre la burqa" en une inattaquable, même par le Conseil Constitutionnel, loi contre la "dissimulation du visage" aussi justifiée que celle qui interdit d'entrer dans une banque avec un casque de moto sur la tête, de quoi est-il question, aujourd'hui ? Tout simplement de faire figurer dans la Constitution une obligation quinquennale de réduction des déficits. Je ne vois pas qui pourrait être contre et, même à la Chambre, je n'imagine pas une seule seconde l'opposition se permettre, aux yeux de l'Opinion, un vote contraire.

Depuis la bonne trentaine d'années que la France creuse ses déficits, en vivant "à crédit", le remboursement des emprunts contractés est devenu le deuxième poste budgétaire de l'État, derrière le budget de l'éducation Nationale et devant celui de la Défense. Sans ce "service de la dette", notre liberté d'action, ou d'intervention, serait autrement plus grande et, selon que l'on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein, on pourrait soit faire mieux sur de nombreux plans, y compris social, avec les mêmes prélèvements, soit faire aussi bien, mais avec une réduction de ceux-ci.

Dans un cas comme dans l'autre, c'est toujours bon à prendre, car notre véritable pouvoir d'achat, c'est ce qu'il nous reste une fois qu'on a tout payé, à commencer, n'est-ce pas, par nos nombreux prélèvements.
   

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