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31 juillet 2010.

Weekend du 31 juillet - 1er Août. Deux grandes nouvelles.

La première, et non des moindres, l'anti-constitutionnalité enfin reconnue de notre concept de garde à vue à "la Française".

Je l'évoquais déjà dans ce site sous l'intitulé "Finis ta soupe, ou tu vas en garde à vue" et il faut bien reconnaître que c'était particulièrement nécessaire. Voir La Patrie des Droits de l'Homme régulièrement épinglée par "Amnesty International"... ça faisait un peu désordre. Il est tout de même paradoxal qu'il ait fallu attendre un Président de Droite pour obtenir une modification de la Constitution ( Art. 61-1 de la Constitution, et article 46-I de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008, tout en rappelant que Sarko, élu en 2007, en serait donc l'instigateur ) permettant une refonte de ce qui pouvait facilement passer pour une "Lettre de Cachet" moderne et une mise à la "Question" qui, bien souvent, déclenchait des aveux "spontanés" suivis de rétractations pas fondamentalement injustifiées.

Nous devenons un pays moderne et, dans la foulée, ça va régler, grâce à l'omniprésence d'un avocat, ce qui n'a jamais été suivi d'effet, à savoir l'enregistrement vidéo des interrogatoires. Protocole appliqué dans la plupart des pays voisins et qui, en plus, protège autant le suspect que les policiers eux-mêmes. Alors, pourquoi ce refus ? Allez donc savoir !

La seconde, le discours Présidentiel de Grenoble, en réponse à quelques "nuits d'Intifada locale".

Qu'il est donc mal vu, en France, d'oser appeler un chat, un chat, surtout si cela heurte la sensibilité de nos censeurs professionnels, toujours prompts à souhaiter faire tendre la joue gauche à ceux qui ont, déjà, pris un bon coup sur celle de droite.

Lire la suite : 31 juillet 2010.

 

18 juillet 2010.

Les contribuables Français remercient chaleureusement Ingrid Bétencourt !

Un grand, un immense merci, en effet, pour avoir refusé l'indemnisation que la France, elle et avec largesse, lui proposait.

Ouf ! On a eu chaud, surtout en cette période d'austérité et de rigueur où il semble que l'État soit toujours aussi généreux avec l'argent de ceux auxquels il est demandé des efforts. Français, privez-vous afin que nous puissions continuer à dilapider votre argent !
   

16 juillet 2010.

Ça y est, le mot est lâché et réconciliera tout le monde ... "Austérigueur".

Nous avons vraiment, pour reprendre une phrase célèbre de Chirac, le don de "sodomiser les hyménoptères". Depuis combien de semaines sommes nous en train de tourner autour du pot de deux [quasi] synonymes, à savoir "austérité" et "rigueur" ? Ce qui semble bon pour rassurer les investisseurs étrangers, ceux dont nous avons tout de même le plus grand besoin, est un mot qui, lui, est banni chez nous, à savoir le mot rigueur. Qui pourrait être contre une gestion rigoureuse des fonds publics, fonds qui ne sont rien d'autre que ceux de nos prélèvements obligatoires ?

S'il y en a un, un seul, qu'il lève le doigt. J'aimerais l'allonger sur un divan et l'entendre raconter ses souvenirs d'enfance, son complexe d'œdipe, ses rapports avec sa mère, le moment où il a voulu tuer son père, bref, le moment où il a commencé à rouler sur la jante et à avoir besoin d'une cellule de soutien psychologique à la seule réception de sa feuille d'impôt, tout en estimant que l'État n'en fait pas assez.

Pas assez pour lui, bien sûr, et tellement trop pour tous les autres ...
   

Fin des privilèges ?

"Quoi ? Qu'est-ce que j'apprends ?

On va devoir payer nous mêmes nos dépenses personnelles ! Et puis quoi encore ? Pourquoi pas aussi nos voyages, comme n'importe qui, et prendre les mêmes avions, peut-être ?

Pour un peu, les lois seraient les mêmes pour tous, et pourquoi pas une nuit du 4 août 2010, tant qu'on y est. On commence comme ça et puis, un beau jour, on se retrouve à courir le risque d'une sanction en cas d'erreur ...

... même pas en rêve ! Je démissionne."

* toute ressemblance etc.. etc..
   

Sempiternel sommet du G20.

Particulièrement coûteux, comme d'habitude, des incidents, comme d'habitude, une ville en état de siège, comme d'habitude, des habitants pénalisés dans leur vie de tous les jours, comme d'habitude, et complètement inutile...

         ( repris, en chœur, par la salle ) "... comme d'habitude ..."

Sommet ? Sommet ? J'y pense tout à coup, comment surnomme-t-on déjà les alpinistes ? Ha, oui, cela me revient ... les conquérants de l'inutile. Il faut reconnaître que l'on peut difficilement trouver une meilleure définition pour qualifier les participants à ces grand-messes.

J'ai vaguement entendu dire que l'un des prochains devrait se dérouler à Nice. De grâce, messieurs, ailleurs, n'importe où, mais ailleurs, pas en France. Si monsieur Estrosi se réjouit, par avance, de la tenue de ce sommet, qu'il interroge, avant tout, les plus concernés, c'est à dire ceux qui ne possèderont pas le coupe-file magique leur permettant de traverser leur bonne ville sans montrer patte blanche à chaque coin de rue, ceux qui seront gênés dans leur vie quotidienne, ceux, enfin, qui ont déjà vécu, en décembre 2000, un sommet qui leur a donné la joie de retrouver leur ville dévastée par les casseurs, bref, en un mot, les Niçois eux-mêmes.
   

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