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Mars 2011, "les enfoirés" reviennent.

En l'occurrence, et pour une fois sur ce site, il ne s'agit ni de nos hommes politiques, ni de nos syndicalistes, ni de nos intellectuels de gauche ou de droite, mais des continuateurs de l'oeuvre de Coluche. Écoutez et visionnez ce clip et surtout, le 11 mars, soyez devant vos écrans sur TF1 sans oublier, entre temps et pour vous motiver, de regarder autour de vous. Que vous soyez Sarkophile ou Sarkophobe, socialiste ou libéral, que la crise soit du pipeau ou pas, il est flagrant que la détresse et la pauvreté touche de plus de plus d'entre nous, et c'est un très mauvais symptôme, de plus en plus de jeunes.



26 ans après la fondation des Restos du Cœur par Coluche, les Enfoirés rempilent et nous dévoilent "On demande pas la Lune", un nouveau clip collégial et fraternel aux tonalités très foraines. Reprise du célèbre hit d'Indochine réécrit pour l'occasion par Mickaël Furnon de Mickey 3D, le clip met en scène la troupe avec leur nouvelle recrue : Zaz. L'aventure continue... hélas, ce qui prouve que l'on a encore besoin de ces "enfoirés".

 

5 mars 2011, loi sur la burqa.

"Nous avons gagné une bataille, mais nous n'avons pas encore gagné la guerre."

 
Avec l'aimable autorisation de l'auteur
La circulaire de mise en application de la loi sur la burqa vient d'être rendue publique et cette interdiction va s'appliquer, à partir du 11 avril, dans "tous les lieux publics, voies publiques, transports en commun, commerçants, centres commerciaux, bureaux de poste, établissements scolaires, tribunaux, administrations et hôpitaux, ".

Nous venons de repousser une Croisade, il n'y a pas d'autre terme, mais il faut reconnaître que sa mise en application va poser de nombreux problèmes et constituer la source de bien des incidents et des provocations ne serait-ce que dans les transports en commun.

Je pense, sans grands risques de me tromper, que nous n'avons pas fini de voir les conducteurs de bus des lignes de certaines banlieues en appeler au droit de retrait. Ceci étant, peut-être était-il nécessaire, un jour, d'avoir le courage de dire "stop".

Quant au fait que cette interdiction pourrait avoir un impact négatif sur le nombre de riches princesses arabes faisant leurs emplettes dans les boutiques de luxe de certaines avenues de la Capitale, rien n'est moins certain. Le port du bikini était interdit sur les plages espagnoles au temps de Franco, et ceci n'a manifestement pas pour autant empêché le tourisme de masse...

   

2 mars 2011, "le débat", encore...

Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances...
Après ce court, mais fort utile, rappel de la Constitution et mon accès de mauvaise humeur d'hier au sujet d'un débat sur l'Islam qui, à peine évoqué, est déjà en train de faire "pschiiit", je vais poser la seule question qui vaille et à laquelle il ne fait aucun doute que bien des Français aimeraient avoir une réponse claire, nette et binaire.

Quelle place la République Française envisage-t-elle d'attribuer aux religions, quelles qu'elles soient, allons-nous, d'une façon ou d'une autre, renoncer à notre laïcité et dans quelle proportion, allons-nous, oui ou non, incorporer au Code Civil une part, aussi ténue soit-elle, de préceptes édictés par l'une des religions pratiquées sur notre sol ?

En un mot, s'il s'agit de modifier, d'une quelconque manière, la loi de 1905,  la révision de la Constitution qu'elle pourrait entraîner sera-t-elle, ou non, soumise à référendum ?

   

1er mars 2011, le débat... fait débat.

Un très mauvais début de journée !

Calé sur RTL, le radio-réveil s'est déclenché à 7 heures du matin, comme à l'accoutumée. Encore dans un demi sommeil, je me suis d'abord demandé si je n'étais pas en train de rêver en entendant les propos tenus par un homme politique matinal au sujet du débat à venir.

Un débat ? Quel débat ? Mais si, vous savez bien, celui qui pose la question d'un "Islam ... en France" ou d'un "Islam ... de France". A écouter cet homme politique, de grande valeur par ailleurs, j'ai touché du doigt que ce sujet allait être abordé avec un infini courage. J'en veux pour preuve que nous glissions déjà, et je vous le donne en mille, vers un débat "sur la laïcité" permettant, ainsi, de botter en touche. Notre grand Léon Zitrone aurait très certainement dit que "le cheval avait tutoyé l'obstacle"...

Cette interview me permettait d'apprendre que, si la place de l'Islam en 1905 avait été aussi importante que maintenant, la loi sur la "séparation des Églises et de l'État" aurait probablement été différente et qu'il faut, aujourd'hui, en tenir compte. Bref, nous pourrions fort bien aller vers une  forme de laïcité à géométrie variable.

Cet homme politique a mille fois raison, recentrons le débat sur le seul et unique véritable problème, à savoir celui de la place que nous laissons encore à "la laïcité en France" tout en commençant, d'ores et déjà, à apprendre le futur hymne National Français qui suivra les élections présidentielles de 2012, "C'est nous les gars de la Marine..." Marine Le Pen, bien sûr.

   

20 février 2011, Éric Zemmour.

Zemmour critiqué !
    Zemmour assigné !
        Zemmour condamné !
            Mais Zemmour renforcé !


Ce n'est pas pour rien que j'ai choisi de mettre cette photo en noir et blanc, mais dans le but de rappeler, un peu, le célèbre discours du général De Gaulle lors de la libération de Paris.

Je reste intimement convaincu que ce procès est une immense maladresse, tout simplement parce que cette condamnation, au demeurant toute symbolique et digne d'un Jugement de Salomon, ne va satisfaire personne. Les plaignants, pourtant fondés dans leur action, vont lui trouver une trop grande clémence au regard de la "gravité des propos" tenus, et les supporters de ce journaliste estimeront, eux, qu'il ne s'agit de rien d'autre que d'une atteinte à la liberté de la presse ou de celle de la parole.

A un moment où nombre de Français estiment que l'on crève d'un Politiquement Correct sclérosant au point que l'on ne pourra sans doute bientôt plus dire que le Président a passé ses vacances au "Cap Nègre" mais qu'il les a passées au "Cap de Couleur", sa condamnation pour "propos racistes" va renforcer les convictions de ceux qui, dans leur vie de tous les jours, ressentent une forme de racisme anti-blanc.

A quelques mois d'une élection où le Front National semble caracoler dans les sondages, peut-être aurait-il été plus sage, voire plus intelligent, de ne pas risquer de se donner des verges pour se faire fouetter.

   

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