Vendredi, Mars 29, 2024
   
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Je suis complètement rassuré.

Ayant pris quelques jours de vacances, hors de France et en pleine tempête de réformes, je redoutais qu'en à peine une semaine,  tout ait été revu, modifié, chamboulé, transformé au point de ne plus reconnaître mon beau pays et de m'y sentir étranger.

Il n'en est rien, fort heureusement, et la France reste égale à elle-même.

Pendant que le chômage progresse, la guerre des "Miss France" est déclarée, les médias, tout en s'en défendant, surfent sur la "rumeur" qui concerne le couple présidentiel et, croyez-moi si vous voulez, la SNCF est en grève, histoire sans doute de marquer le début des vacances scolaires, donc rien de bien nouveau sous le soleil.

Nos nombreux hommes politiques ont les yeux rivés sur l'horizon du "printemps 2012" où là, c'est sûr, ils vont montrer leurs talents et avoir les idées géniales qui vont nous sortir d'affaire. Il nous faudra seulement patienter encore deux ans car, pour le moment, ils les gardent stratégiquement sous le coude pour ménager le suspense.

Dans leur immense majorité, les Français seraient favorables à la réforme des retraites, mais à la condition expresse de ne toucher ni au montant des cotisations, ni au montant des pensions, ni à l'âge légal du départ, ni au nombre d'années de cotisation, bref, sans rien changer. Il ne reste qu'une seule solution, celle d'abaisser l'âge légal d'entrée dans la vie active... Personne ne semble y a voir pensé.

A la suite de la tempête Xynthia et au nom d'un principe de précaution appliqué à la hache, sans véritable discernement et d'une manière quelque peu expiatoire, il est fermement décidé de détruire bon nombre de maisons "inondables" sur notre façade atlantique alors que, si une nouvelle crue historique de la Seine avait lieu, et les experts sont unanimes pour affirmer qu'elle aura lieu, l'Élysée, la Chambre des Députés, la Gare Saint-Lazare, le musée d'Orsay, le Petit Palais, le Grand Palais ainsi que bien d'autres monuments et lieux publics seront inondés.

Ne jouons pas avec le feu, ne prenons plus de risque. Exposés au même risque d'inondation que ces maisons de Charente-Maritime, le siège de la Présidence ainsi que le Parlement doivent être détruits et rasés, rien que par précaution. A moins, il est vrai, que les divers ouvrages de retenue des eaux, en amont de Paris, aient été entretenus, eux, correctement.

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