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11 mai 2020, Covid-19

11 mai 2020...

11 mai 2020
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Avant tout, je tiens à remercier les innombrables visiteurs qui me restent fidèles.

En effet et en dépit du peu d'articles ajoutés depuis un long moment, rien qu'entre le 27 janvier 2020 et, aujourd'hui, le 11 mai, donc en moins de quatre mois, plus de 710.000 visiteurs sont venus lire ma prose, le plus souvent humoristique et légère.

Aujourd'hui, tel n'est pas le cas, et de loin, car la gestion de cette crise sanitaire demeurera, à mes yeux, totalement scandaleuse et, quasi, criminelle car, ainsi que le répétait, souvent, un de mes Maîtres durant mes études, "la médecine est avant tout du bon sens" et force est de reconnaître que celui-ci a cruellement fait défaut depuis de fort nombreuses semaines.

Il est trop facile de réécrire l'histoire mais, et certains de mes proches en ont été les témoins, dès les premières images de l'épidémie, en Chine, la vision des personnels soignants revêtus de combinaisons intégrales semblait démentir la "vulgaire grippette" qui nous était décrite et puis, du haut de notre supériorité d'Occidentaux, il était bon de se gausser de populations dont l'hygiène n'est pas, paraît-il, la première des préoccupations...

... Puis, ce fut au tour de l'Italie et, ceci, lié au retour de Chinois employés dans de nombreuses usines textiles des régions industrielles du nord de la péninsule. Des Latins, indisciplinés, fantaisistes tandis que nous, Français, ne pouvions pas une seule seconde être concernés au point, même, d'autoriser un match de foot, à Lyon, en la présence de nombreux supporters Italiens... Mais, bien sûr et comme d'habitude, "nous allions vaincre parce que nous étions les plus forts", làs, cela n'a pas vraiment été le cas !

Commençons par la valse-hésitation du recours ou non aux masques. Des épidémies virales comparables ( MERS-CoV, H1N1, SRAS ... ), la France et le reste du Monde en ont traversées déjà quelques unes et les expériences passées ont montré que, faute de véritables traitements, le recours aux "masques" restait la meilleure et plus simple méthode de protection de ... l'autre. Le plus demeuré de nos compatriote admettra sans aucune difficulté que, si chacun arbore un masque, la protection s'en trouve de fait réciproque du fait que chacun protège l'autre !

Une assertion qui semble avoir totalement échappé à nos divers élus, responsables, bureaucrates, technocrates, experts et autres "gilets jaunes médicaux", plus proches de sempiternels conflits de Mandarins que de promoteurs de sagesses prophylactiques. Certes, le Gouvernement, tel Ponce Pilate, s'est réfugié derrière les avis d'une Commission Scientifique au sein de laquelle l'ambiance perdit rapidement toute attitude consensuelle. Ne laissons pas dans les oubliettes de l'Histoire la mise en place, fièrement et gaillardement, d'une "Étude Discovery" au niveau Européen. On allait voir ce qu'on allait voir... Et bien, rien, on n'a rien vu ! Nada ! Que dalle ! Il y a rapidement régné une ambiance qui m'a été décrite comme totalement "délétère", conduisant à ce fantastique flop dont les médias officiels se font d'ailleurs assez peu l'écho.

"Dites-nous ce qui vous manque, nous vous dirons comment vous en passer !"... Les masques manquaient ? Aucune importance, il suffisait d'asséner aux français qu'ils étaient inutiles et, qu'en plus, ils ne sauraient pas les mettre et, hop, le tour était joué.

Décision criminelle, alors qu'il aurait été infiniment plus "transparent", efficace et réaliste de proposer, le plus vite possible et faute de mieux, la confection et le port de masques artisanaux au lieu que ce soit formellement INTERDIT dans un premier temps pour, ensuite, que diverses et nombreuses bénévoles ou retraitées soient citées en exemple et encensées sur les médias pour en réaliser...

Ne laissons pas sur le bord de la route de ce fiasco hallucinant, l'éternelle guéguerre française "public-privé" qui a conduit à préférer, par idéologie, la surcharge des services de réanimation des hôpitaux plutôt que de recourir simultanément aux structures privées qui, elles, par une bien meilleure réactivité, étaient prêtes à recevoir des patients mais qui se sont retrouvées cantonnées au rôle de sœur Anne durant, disons-le gentiment, un certain temps. Au terme de cette épidémie, il me semble impératif de réévaluer le rôle, l'utilité et la justification des diverses Agences Régionales de Santé ( ARS ) et, peut-être pour élargir le périmètre de réformes hautement nécessaires, envisager qu'à la direction de toute institution ou structure à vocation médicale se trouvera dorénavant un "médecin" et non un "administratif".

Gardons présent à l'esprit également que l'on s'est fié aux directives, hésitantes et contradictoires, d'une OMS qui s'est vue, parfois, accusée de conflits d'intérêts, qu'en dépit d'un manque cruel de produits curarisants au sein des hôpitaux, le recours aux équivalents vétérinaires s'est vu interdit, que le refus fait aux pharmacies de préparer un gel hydroalcoolique a entretenu la pénurie d'un produit qui manquait cruellement par ailleurs, que certains laboratoires ont dû renoncer et, ce, pour d'obscures raisons administratives à effectuer le moindre test, que l'on a envoyé au casse-pipe un personnel soignant, la fleur au fusil, dans le dénuement le plus total et auxquels ne manquait que le bandeau blanc des kamikazes et qui, lui, n'a pas une seconde évoqué le "droit de retrait" qu'il aurait parfaitement mérité.

Un personnel soignant qu'il est justifié, ô combien, d'applaudir chaque soir à 20 heures. Cette opération permettant à l'opinion de voir le verre à moitié plein tout en oubliant pudiquement ceux qui l'ont rendu à moitié vide... A ce titre, je formule le souhait d'un concert de casseroles, dédié à nos divers [ir]responsables, à 21 heures, chaque soir. Des dirigeants qui, eux et en moins de 72 heures, sont parvenus à trouver un texte de loi les déchargeant de toute responsabilités puisqu'ils auraient fait "tout ce qui était nécessaire dans l'état actuel des connaissances"... Ne revenons pas sur le déni du recours aux masques qui ruine, de fait et à lui seul, cette lamentable tentative d'exonération...

Il avait été prophétisé une hécatombe en Afrique du nord et en Afrique noire mais cette prédiction apocalyptique semble, fort heureusement, ne pas se réaliser alors que ces pays, faute de moyens financiers, en sont réduits à suivre, peu ou prou, le protocole de celui qui passe péjorativement pour le "Gourou" de Marseille, tandis que les recherches sur un éventuel effet "protecteur" de la nicotine n'intéresse plus les médias...

Un dernier conseil fondé sur la gestion de cette crise. Supposons, là, un instant, que, dans la rue, un homme gît à terre, blessé et présentant, manifestement, une hémorragie. Votre premier réflexe pourrait être d'utiliser votre cravate, votre ceinture ou un vulgaire mouchoir pour lui poser un garrot. Malheureux, surtout pas ! Vérifiez d'abord que cet accessoire vestimentaire porte un marquage CE, AFNOR ou NF et, si tel n'est pas le cas, laissez-le claquer, vous aurez obéi aux recommandations et coché les bonnes cases.

 

23 janv 2020, Huit Français sur dix

La pire des pollutions.

En reprenant du "service" après de nombreux mois de silence, ce site va entamer une démarche militante, solidaire et citoyenne afin de se rendre utile à huit Français sur dix mais également, et préventivement, aux deux autres qui, tôt ou tard, ne manqueront pas d'être concernés.

Ce silence, parfaitement involontaire, est consécutif à des nuisances sonores importantes à notre domicile, constantes, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, d'un niveau particulièrement élevé puisqu'il atteignait, sur certaines fréquences, +24dB alors que la limite réglementaire est de +3dB en période nocturne, et, ce, bien évidemment au mépris des divers textes et règlements.

Des nuisances auxquelles, avec quelques autres riverains, nous avons dû faire face, réagir et, surtout, ne pas baisser les bras devant d'importantes sociétés qui, et cela ne vous surprendra pas, nous ont joué une version indémodable de la célèbre fable de Jean de La Fontaine en employant tous les artifices possibles et imaginables pour tenter de nous reléguer au rôle de pauvres petits "pots de terre" face à quelques grands "pots de fer" du CAC 40...

Ce ne fut, heureusement, pas le cas, et les rôles se sont trouvés inversés ! Mais quelle énergie et quel temps investi furent nécessaires pour obtenir tant la fin des nuisances, au bout de six années tout de même, que leurs condamnations, dix années piles après le début de cette affaire !

Une pollution de plus, certes, mais "sonore" celle-là, puisque maintenant il est convenu de donner ce nom à ce qui était considéré comme des "nuisances" et que la Justice caractérise, elle, "d'inconvénients anormaux de voisinage". Quel que soit le terme employé, il est formellement établi que huit Français sur dix, 82% pour être précis, subissent cette pollution invisible mais ô combien mesurable.

De son côté, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui est tout sauf le France Dimanche de la Médecine, a rendu, il y a quelques mois à peine, un rapport particulièrement inquiétant au sujet des conséquences, tant immédiates que tardives, sur la santé des victimes exposées au "bruit" ou aux privations de sommeil qui en découlent, au point même de contribuer à réduire leur espérance de vie.

Au regard de cet atteinte à la santé des victimes, il est pour le moins surprenant de constater que la Justice reste en décalage complet entre un préjudice immatériel, certes mais important, avéré, la durée d'une procédure et la conception de l'indemnisation qui leur est allouée.

Admettre et juger, en première instance, que chacune des victimes est en droit de se voir alloués des "dommages et intérêts" assortis d'un "préjudice moral" semble cohérent et tout à fait équitable pour, ensuite, constater qu'en appel, l'appréciation souveraine des juges du fond a réfuté ce même préjudice moral et que nos innombrables nuits sans sommeil se sont vues transformées en un vulgaire "préjudice de jouissance" assimilable, donc, à un banal dégât des eaux...

En dépit d'être digne du Guinness des records de la durée d'une inondation, la Cour s'est alors fondée sur une estimation préjudicielle basée sur la valeur locative des appartements, erronée d'une part quant aux valeurs retenues et, d'autre part, fondamentalement injuste pour les trois raisons suivantes :

  • indemniser uniquement sur la base du lieu de résidence et non chacune des victimes, c'est partir de l'idée saugrenue que le fait de "partager" des nuisances les réduiraient d'autant,

  • c'est, également et objectivement, laisser entendre que les nuits des habitants du 16ème arrondissement Parisien ou de Cannes auraient infiniment plus de valeurs que celles de la Seine Saint Denis ou du fin fond de la Corrèze...

  • de plus, et subsidiairement, si la justice reconnaît, de fait, qu'il ne nous restait d'habitable, durant toutes ces années, qu'une seule de nos trois pièces, nous aurions été fondés, en toute logique, à demander une réduction des divers impôts et taxes correspondantes !

Je ne sais pas encore si je vais me pourvoir en Cassation, car certains aspects de l'arrêt de la Cour d'Appel me semblent poser problème dont, et surtout, le non respect du contradictoire en dépit de notre conclusion à rejet des débats de pièces versées dans les trois derniers jours précédant la clôture des débats ce qui, dans l'absolu, est un motif suffisant. Wait and see...

Ceci étant, devenu un Expert, à mon corps défendant, des nuisances, émergences, spectres sonores, impacts santé, démarches amiables puis juridiques et rédactions de "conclusions", je vais, sur ce site, en faire bénéficier nombre de mes lecteurs. Vous trouverez, donc, au fil des jours et à la rubrique Propositions>Environnement, mes conseils pour éviter les pièges et les démarches à effectuer en cas de problèmes de cet ordre.

   

24 oct 2016, Loi Roux-Combaluzier

La Loi Roux-Combaluzier.

Cette célèbre loi, très connue dans le milieu politique, ne consiste qu'à "renvoyer l'ascenseur" et, le moins que l'on puisse dire, c'est que nous assistons à sa pleine et entière mise en application dans le cadre des Primaires de la Droite, du Centre et... de la Gauche, car il ne faut pas oublier cette dernière.

Reprenons, un peu, la chronologie de l'histoire et elle est aussi limpide qu'un épisode de "Plus Belle la Vie".

  • Élection Présidentielle de mai 2012, François Bayrou appelle à voter pour François Hollande et celui-ci est élu. Certes, je suis infiniment plus convaincu par le poids de l'électorat immigré dans ce résultat que par celui du MoDem, mais le geste n'en demeure pas moins hautement symbolique.

  • Le 30 mars 2014. Après ses deux précédents échecs aux Municipales, en 1989 et 2008, François Bayrou, cette fois, remporte le second tour des municipales avec 62,95% des voix mais tout en bénéficiant du "soutien" d'un certain Alain Juppé.

  • S'écoulent, alors, quatre ans et demi d'un mandat présidentiel calamiteux et, si François Mitterrand, en son temps, était parvenu à tuer le Parti Communiste, rendons hommage à François Hollande pour avoir fait mieux encore en pulvérisant son propre parti, au point qu'après un "tout sauf Sarkozy" qui perdure depuis 2012, un "tout sauf Hollande" apparaît à six mois de l'élection présidentielle, y compris au sein de ce qui reste du Parti Socialiste.

  • Primaires Ouvertes de la droite ET du centre. Des primaires tellement ouvertes qu'elles en deviennent béantes, au point que, si notre brave Juppé semble le grand favori des sondages, des médias ou d'une gigantesque opération d'hypnose collective, on pourrait, à fort juste titre, commencer à se demander de quelle frange de l'opinion il l'est réellement.

  • Fin octobre 2016. Le résultat de cette Primaire semble tellement acquis qu'une certaine éventuelle-possible-envisageable-concevable participation de notre bon François du Béarn semblerait se profiler à l'horizon... Voila, c'est fait, l'ascenseur est en cours de renvoi.

J'hésite entre Coluche et Pierre Desproges, mais l'un des deux avait eu cette phrase "il ne faut pas prendre les gens pour des cons ! Mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont".

   

27 juin 2016, Quel Weekend !

Quel weekend ! Un cauchemar !

Incroyable, depuis le vote Britannique, tout a foutu le camp ! Tout !

J'ai cherché, en vain, de la crème anglaise, des cigarettes anglaises, des capotes anglaises, des "petites Anglaises", du thé anglais, du whisky anglais... Rien, introuvable, tout a filé à l'anglaise !

Je passe sur un EURO2016 qui a failli voir la France éliminée dès la deuxième minute de jeu sur quatre-vingt dix, je passe sur une Irlande du nord qui songe à se rattacher à la République d'Irlande, celle du sud, une Écosse qui, de son côté, ne va sans doute pas manquer de faire sécession pour demeurer dans le giron européen, une "plaisanterie" qui prend corps à travers la proposition de Londres de devenir ville indépendante, des migrants de Calais qui, de fait, vont pouvoir migrer vers les côtes de la perfide Albion, un référendum au sujet de Notre Dame des Landes qui apparaît en faveur de la construction de cet aéroport, un vote Espagnol qui renvoie le parti Podemos en troisième position, un siège de la CGT saccagé par des individus cagoulés...

Je ne voudrais pas oublier l'apparition très novatrice de la notion de "pétition" dès lors qu'un résultat électoral ne convient pas à ceux qui viennent de voter. Peut-être aurions dû faire cela dès le 7 mai 2012... Je pense que c'est, effectivement, une idée à piocher qui n'est pas sans rappeler le célèbre "le Peuple a mal voté ! Changeons de peuple !"

Je ne voudrais, à aucun prix, négliger le plaisir que j'ai ressenti à entendre, là, brutalement, nos divers et nombreux hommes politiques reconnaître, bien des années après l'homme de la rue d'ailleurs, qu'une Europe à 27 était une grave erreur. Même Giscard l'a dit, alors s'il le dit, même tardivement, c'est qu'il a raison... après nous !

Mais, comme il faut bien positiver un peu, l'été, lui, a eu lieu pendant ce même weekend !

   

24 juin 2016, Manif interdite

Coup d'état.

CGT-Valls

Nous venons d'apprendre qu'un coup d'état avait eu lieu, en quelques heures, dans la matinée du jeudi 23 juin 2016.

Au terme de celui-ci et d'après nos toutes dernières informations, un certain Philippe Martinez aurait pris la Bastille et, donc, le pouvoir.

Version moderne des "sans culottes", les nombreux "sans dents", laissés pour compte par le pouvoir en place, auraient encerclé le bassin de l'Arsenal pensant y trouver des armes.

Il semblerait, mais ceci est une information à prendre au conditionnel, que les révolutionnaires s'en soient pris, dans la nuit, au bastion des contre révolutionnaires fascisants, à savoir les membres d'un groupuscule nommé CFDT.

Dès la prochaine parution de la Pravda, nous ne manquerons pas de tenir informés les lecteurs.

   

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