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Instauration du concept d'un salaire "authentique".
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Il faut se souvenir qu'il aura fallu attendre Pierre Beregovoy pour voir enfin figuer, sur la feuille de paye du salarié, le montant de la part "patronale" des prélèvements.
Allons au bout de cette réforme au lieu, comme à notre habitude, de rester au milieu du gué. Je propose que le salarié perçoive l'intégralité de son salaire, charges salariales et patronales incluses, et que celles-ci ne soient prélevées qu'ensuite, en bloc, par l'URSSAF ou tout autre organisme ad'hoc.
Le choc psychologique de voir son "salaire authentique", le véritable fruit de son travail, apparaître sur son compte puis fondre comme neige au soleil sans que l'on puisse y voir la main du "patron" peut, tout à fait raisonnablement, faire toucher du doigt l'ampleur de nos prélèvements sociaux et motiver une certaine remise à plat de ceux-ci et à la demande même de ceux qui sont allergiques au plus infime frémissement Gouvernemental d'une éventuelle atteintes à ceux-ci.
Ne rêvons pas, mais pourquoi ne pas imaginer des manifestations conjointes, Employeurs-Salariés, exigeant la réduction des charges... Certes, une telle mesure ne modifierait en rien notre coût du travail, mais tous les acteurs pourraient en être potentiellement bien plus conscients et, alors, aller jusqu'à être tentés de voir cohabiter d'autres organismes de prélèvements, plus efficients, donc collectant "moins" à reversement équivalent, ce qui constituerait, pour le salarié, un gain de pouvoir d'achat et, pour l'État, une augmentation concomitante du revenu imposable.
Un gagnant-gagnant idéal, mais qui se heurte d'emblée à l'un de nos travers... les tranches d'impôts.